Écrire pour résister

On avait dit qu’on parlerait au positif, tout le temps. On avait prévu du soleil, de la bonne humeur aussi. On avait dit qu’on allait surtout saupoudrer votre vie de joli. On était super motivées, on voulait tellement bien faire les choses, ça c’est sûr. Et puis…

Et puis l’horreur. L’espoir fou pendant une seconde qu’il s’agisse d’une erreur. Ensuite, les infos qui tombent petit à petit et nous entrainent un peu plus dans l’incompréhension, la tristesse, le questionnement. Les mots qui ne sortent plus. Que pourrions-nous dire de toutes façons ? Alors Laurélie a dessiné, parce que c’est ce que nous étions seulement capables de partager ce 22 mars 2016…

Bruxelles 22 mars 2016Après, on s’est demandées « mais que devons-nous faire ? », continuer de nous taire quelque jours ?? Et c’est là que nous sommes entrées en résistance. Non, il est hors de question de laisser la violence et la haine nous réduire au silence. HORS DE QUESTION.

Alors oui, nous allons revenir très vite avec du joli, du tout doux, du positif comme c’était prévu, ou presque. Parce que même si ça parait futile ou dérisoire, on s’est dit que nous allions peut-être bien avoir besoin de légèreté dans les jours qui viennent, pour faire face au chaos. Si on ne prend pas soin de notre joie de vivre, alors nous avons perdu le combat d’avance. Et ça aussi, c’est HORS DE QUESTION.

Nous sommes plus motivées que jamais à lutter à notre échelle contre la folie, la lâcheté, l’inhumanité.
Soyons fortes et gardons l’espoir, surtout.


Toutes nos pensées vont vers les victimes, leur famille, les services de sécurité et de secours.

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